La Roche-sur-Yon choie ses zones humides

Le concours « Capitale fran­çaise de la biodiversité », créé en 2010, vise à récompenser des communes qui œuvrent au quotidien pour la préservation de la diversité végétale et animale. Il avait pour thème cette année l’eau.

La Roche-sur-Yon, préfecture de la Vendée, est la dixième collectivité à se hisser au sommet du palmarès du concours. Elle « offre un exemple frappant de restauration et de protection des cours d’eau et zones humides, essentiels à la biodiversité », a estimé le jury. Le prix a été remis à la Ville le 17 novembre dans le cadre du Salon des maires et des collectivités locales, à Paris.

Val-de-Vesle (922 habitants, dans la Marne) est élue « Meilleur village pour la biodiversité 2021 ». Ce bourg champenois œuvre pour la préservation foncière et fonctionnelle des abords de ses rivières et de sa zone humide exceptionnelle, le marais de Courmelois.

Ungersheim (68) et La Motte-Servolex (73) se voient attribuer conjointement le trophée de « Meilleure petite ville pour la biodiversité 2021 ».

Une volonté commune de préserver l’eau

Élue Capitale française de la biodiversité en 2012 sur le thème « Biodiversité & citoyenneté », Lille (59), avec ses 232 787 habitants, est cette année élue « Meilleure grande ville pour la biodiversité 2021 ». La capitale nordiste, très dense et minérale, a caché au fil du temps l’eau dont elle tire pourtant l’origine de son nom. Elle inverse la tendance depuis quelques années, en créant un maillage dense de mares urbaines (lire Le Lien horticole n° 1108, p. 46)…

La communauté de communes Saône­-Beaujolais (trente-cinq communes, 44 277 habitants, dans le Rhône) s’est vu décerner le titre de « Meilleure intercommunalité pour la biodiversité 2021 ». Elle s’est lancée depuis 2017 dans ce qu’elle appelle­ le « Marathon de la biodiver­sité » : créer 42 km de haies et réhabiliter et/ou créer 42 mares sur son territoire d’ici à cinq ans. Enfin La Celle (350 habitants, dans le Cher) a reçu le prix « Coup de cœur du jury ». Depuis plus de dix ans, ce village travaille avec l’association naturaliste Nature 18 ainsi que le Conservatoire d’espaces naturels du Centre-Val de Loire à protéger des zones humides classées Natura 2000.